Récit de Patrice:


Dimanche dernier, 7 PSN ont pris la route pour aller participer au semi-marathon de FEURS dans la Loire : Patrice AUBOUIN, Philippe DABRIGEON, Frank LITSCHGY, Julien CARTIER, Corinne TOUZET, Valérie DIEUDONNE et Valérie LACOMBE.

Idéalement placé notamment pour la préparation des marathons de Paris et d’Annecy, le circuit de 21.1 km, mesuré officiellement et labellisé FFA, était qualificatif pour les championnats de France.

Composé d’une liaison de départ de 1300m, puis de 2 boucles de 8500m puis 10500m avant une liaison de 800m pour rallier l’arrivée, le parcours était annoncé comme ultra roulant et assujetti aux performances avec l’un des meilleurs pourcentages de coureurs sous la barre des 1h30min les années précédentes.

Est-ce le fait d’être qualificatif pour les championnats de France, ou la promesse de faire passer les coureurs sous les 1h30, toujours est-il qu’il y avait foule sur l’aire de départ : 1 018 inscrits !

Le problème dans ces cas-là, c’est que la largeur des rues n’est pas extensible, et que tout le monde veut être devant ….

Du coup, pour ma part, le départ ne s’est pas vraiment déroulé comme je l’aurais souhaité.

Certes, je ne comptais pas partir vite compte tenu du fait que j’avais battu mon record sur la distance la semaine précédente à Vichy, et que j’avais encore quelques douleurs costales des suites de mes exploits footballistiques du début de semaine, mais je ne comptais pas non plus « enfiler les perles ».

Noyé dans le ventre mou du peloton au moment du coup de starter, j’ai donc pu prendre mon temps pour faire chauffer la machine.

Tellement de temps, que le premier km n’a été avalé qu’après un peu plus de 4mn20…

Bon, là mon Pat, va falloir jouer des coudes, sinon ça va être compliqué de faire un chrono …

Et quand on a mal aux côtes, faut quand même faire gaffe à ce qu’on fait avec ces coudes.

Le parcours ayant tendance à partir en léger faux plat descendant, j’ai donc réussi à me frayer un chemin sur les 2kms suivants à grand coup d’accélération, de « pardon », et également en me rappelant que je faisais du trail dans le temps (vive les accotements).

Une fois lancé comme un dératé pour essayer de reprendre un peu du temps perdu, je me suis laissé prendre au jeu du chat et de la souris.

Traduction pour le néophytes : t’essaye tout le temps de rattraper le gars qui est devant, mais sans jamais te faire rattraper par celui qui te colle au fesses. Tout le temps à fond quoi !

Et croyez-moi, il y a matière à jouer quand t’as un peloton de furieux de 1 000 coureurs …

La première boucle, composée de grandes lignes droites et quelques virages pour pouvoir faire des boucles, était sur le point de se terminer lorsque, comme le loup, tu sors du bois (au sens propre) pour 1.5km de faux plat légèrement montant avant d’attaquer la seconde boucle.

Petite remarque à mon ami Jéjé resté chez lui pour cause de blessure : je confirme, il est plus plat que le semi de Beaune (Y’a pas photo), que le semi de Vierzon (pourtant vendu comme tel), que le semi de Vichy (et ces maudits ponts), mais ….. il n’est pas complétement plat non plus (demande confirmation aux filles).

Revenons à nos moutons : je disais donc, c’est à la sortie de ce bois que j’ai pris conscience (comme une bonne partie du peloton je pense) qu’il y avait un élément qu’on avait pas pris en compte à sa juste valeur : le put... de vent.

Eh oui, aussi bien lors de l’échauffement (entre les bâtiments), que lors des 6 premiers kms (où on l’avait dans le dos), on avait pas senti sa présence.

Mais là, je peux vous dire que le rappel a été efficace, car situé quasiment à l’approche de la mi-parcours.

Et puis surtout, lié certainement au ralentissement de la foulée et à la meilleure irrigation du cerveau, tu calcules vite que comme c’est des boucles … ben, tu auras le plaisir de repasser par là pour les derniers kms.

Du coup, moi j’ai remis un coup de booster.

Oui, oui, c’est ça, j’entends d’ici certains : « t’as appuyé sur le côté de tes manchons de mollets » … bande de boulets.

Je disais donc, j’en ai remis un coup en me disant qu’il fallait gratter un peu sur la partie en faux plat descendant histoire de se faire un matelas pour le coup de bambou annoncé avec le vent de face en fin de parcours.

Problème : le cerveau a du coup eu un peu moins de sauce, et j’ai complétement zappé que la 2éme boucle était plus longue que la première …

Ouais, je vois bien qu’il y en a d’autres qui ont des problèmes pour suivre …. Relisez le début.

Bon, passé l’effet de surprise du « ben, on avait pas tourné là au premier tour ? », gros travail mental sur soi-même pour pas faire sauter le capot.

Tant bien que mal, je finis par arriver à la lisière de la fameuse forêt, et là, je me rends compte que je suis tout seul avec un petit groupe de 4 – 5 gaillards à 100 m devant.

Re-coup de booster (jambe gauche cette fois-ci …) pour raccrocher le wagon, et faire comme ces vieux briscards (à la Philou) : je me mets bien au chaud au milieu, je me laisse trainer, et surtout…. Je m’abrites du vent !

Mon escorte me ramène tranquillement dans les premières maisons, où je profite de l’aspiration pour faire péter la dernière cartouche à 500m de l’arrivée (spéciale dédicace : méthode Franky).

 

Au final :

 

        * je bats pour la 2éme semaine de suite mon record en terminant en 1h27.

        * Philou boucle le parcours en 1h29, de surcroit QUALIFIE pour les championnats de France en catégorie V2. Respect.

        * Franky finit lui aussi en améliorant son temps de la semaine précédente en 1h33 en étant beaucoup plus frais à l’arrivée.

        Tu vois, « à cœur vaillant, rien d’impossible ». Bientôt les 1h30 …

        * Julien boucle son premier semi sur un super chrono 1h44. La prépa pour Annecy continue …

        * Valérie D. elle aussi pour sa première sur cette distance passe sous les 2h en finissant en 1h54. Chapeau.

        Par contre, faut pas courir si vite Valérie, t’arrives toute décoiffée du coup …

        * et Valérie L. finit en 2h04 réalisant du même coup la meilleure progression par rapport à Vichy … 30 min de gagné !

        Y’a plus qu’à faire pareil à Annecy …

       

Enfin, malheureusement, Coco est contrainte à l’abandon à la fin de la première boucle suite à des problèmes respiratoires lié à son gros rhume du moment.

C’est pas grave ma Coco, tu te rattraperas à Annecy …

 

En prime, le groupe a pu faire une jolie photo avec le parrain de l’épreuve … Mr DIAGANA !

 

Voili-Voilou

A plus sur la planète Plauzat Sport Nature pour de nouvelles aventures …. Toujours en mode running.